«Chez Gallimard, on m’a fait observer qu’il n’y a pas de bon titre sans la lettre « r ».»
Comme un air de Disparition sans le savoir. Et de lettre volée aussi. Un titre lipogrammatique : pas de -r dans les titres de ces classiques. (On se cantonnera aux romans).
Avec quelques liens pour ventiler.
Jacques Le Fataliste (et ses épigones)
La Peste (et Camus)
Bel-Ami
Adolphe
L’Éducation sentimentale
Du côté de chez Swann
Une Vie
Manon Lescaut
Le Chant du monde
Les Diaboliques
La Condition humaine
La Dame aux Camélias
Voyage au bout de la nuit
Julie ou la Nouvelle Héloïse
La Confession d’un enfant du siècle
Nadja
Le Chien jaune
Les Gommes
La Modification
Le titre Melancholia est devenu, sur les conseils de Gallimard, La Nausée. Pas de -r. Ah si, l’auteur est saRtRe.
Cela dit, un grand livre peut avoir un mauvais titre. Ici, dans topito, on parle du Potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison d’Arto Paasilinna. Attention, un mauvais titre peut être trouvé bon par quelqu’un d’autre.
Les Nourritures terrestres d’André Gide remporte le prix du titre le plus sûr : 6 -r.
Rroû de Maurice Genevois. Un très très bon titre. Peu de lettres et une sur deux est un -r. Un auteur bientôt panthéonisé.
La canicule et l’-r conditionné. Il fait très chaud : dès qu’on peut, on reste au frais et on bouquine.
Et dire, qu’après l’R, … 🙂 c’est S
S d’aise, pour parler d’une Heure forcluse, usant l’ S à l’aie, … pour dire lue ?
Cordiales salutations
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