À lire à l’heure

À lire à l’heure
Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.
« 5 février. — Excursion à San Remo (voir les guides).
Le soir, bal anglais. Ma quarantaine persiste. »
Nos Anglais de Guy de Maupassant (1885)
Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.
« Le 20 septembre, vers 2 heures de l’après-midi, le timbre électrique, dont les piles n’ont pas été renouvelées depuis plusieurs mois, sonne d’une manière traînarde. Je vais ouvrir et je me trouve en face de cette femme qui a déjà fait tant de mal à mon maître. Comme toujours, elle passe, raide, et entre dans le salon sans que son visage, qui paraît de marbre, ait fait le moindre mouvement… Je me retire dans ma chambre : un sentiment de tristesse mêlé d’un peu de colère, me saisit. Ne devrais-je pas dire son fait à la visiteuse néfaste, lui reprocher le crime qu’elle commet de gaîté de cœur, au besoin la mettre dehors sans cérémonie ?… Mais, puisque mon maître voulait bien la recevoir, je ne pouvais que m’incliner… Je puis dire maintenant combien je regrette de ne pas avoir eu alors le courage de céder à ces impulsions d’éloigner ce vampire ! Mon maître vivrait encore…
Le soir, il semble accablé et ne souffle mot de la visite. »
Souvenirs sur Guy de Maupassant par François, son valet de chambre, (1911)
Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.
« Simon, éveillé le premier, nous interpelle dans le désordre de ce matin vingt-six août. Nous allons reprendre la route. Il est trois heures et demie. Il fait nuit encore. André bouscule Bracovan.
— Allez, sommes en retard. Lire la suite « A lire un 26 août »
Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.
« 19 août. – Je sais… je sais… je sais tout ! Lire la suite « A lire un 19 août »
Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.
« 11 août. – Toujours rien ; je ne puis plus rester chez moi avec cette crainte et cette pensée entrées en mon âme ; je vais partir. »
Le Horla de Maupassant (1887)
Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.
« – Je m’en vais, dit Mlle Truong.
– A demain.
– Comment, à demain ?
– Ah oui, pardon. Eh bien nous nous reverrons le premier août. Passez de bonnes vacances.
– Vous aussi, monsieur. »
Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.
« 30 juillet. – Je suis revenu dans ma maison depuis hier. Tout va bien. »
Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.
« 22 juillet. – Lire la suite « A lire un 22 juillet »
Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.
« Je n’étais rien, personne, mais je me souviens précisément du 12 mai 1944, du soleil de midi, à Paris, et du grand marronnier aux fleurs roses. Lire la suite « A lire un 12 mai »