Ce n’était pas qu’un vieux qui aimait écrire des histoires de mouettes et de chat

9782864242949-475x500-1Ce polar (je ne parle que du court récit Hot line) est l’œuvre de Luis Sepúlveda qu’on ne savait peut-être pas adepte du genre. Ce n’était pas qu’un Vieux qui aimait lire des histoires de mouettes et de chat.

C’est d’ailleurs après ces deux succès massifs en librairie que Sepulveda fit des incursions dans le genre du polar.

Hot line, L’idée de départ est très bonne. Lire la suite « Ce n’était pas qu’un vieux qui aimait écrire des histoires de mouettes et de chat »

Bonne heure littéraire : 06h30

A lire à l’heure

[Incipit]

31a93Uf8j5L« UN. PREMIER JOUR

La journée avait mal commencé, ce n’est pas que je sois superstitieux mais je crois qu’il y a des jours comme ça où il vaut mieux ne pas accepter de contrat, même contre un chèque àsix zéros, net d’impôts. La journée avait mal commencé et tard, j’avais atterri à Madrid à 6h30, il faisait très chaud et sur le chemin de l’hôtel Palace le taxi s’était obstiné à me faire une conférence sur la Coupe d’Europe de football. J’avais eu envie de lui poser le canon d’un45 sur la nuque pour qu’il ferme sa gueule,mais je n’avais pas ça sur moi et un professionnel ne fait pas d’histoires avec un crétin, même un taxi. »

Journal d’un tueur sentimental de Luis Sepúlveda

Bonne heure littéraire : 9h00

A lire à l’heure

Histoire-d-une-mouette-et-du-chat-qui-lui-apprit-a-voler« – Il n’en est pas question ! Même si vous me plantez vos cinquante griffes dans le derrière, je ne vous ouvrirai pas la porte, glapit le chimpanzé.

– Mais personne n’a l’intention de te faire de mal. Nous te demandons une faveur. C’est tout, miaula Zorbas.

– L’horaire d’ouverture, c’est de 9 h le matin à 18 h le soir. C’est le règlement et on doit le respecter, glapit Matias.

– Par les moustaches du morse ! Est-ce que tu ne pourrais pas être aimable une fois dans ta vie, macaque ? miaula Vent-debout. »

Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler de Luis Sepulveda

« Le chemin a deux bouts et aux deux quelqu’un m’attend »

51Bl2lTJuCL._SX210_Episode 1 : Le monde du bout du monde

Pour ce deuxième épisode, il aurait dû, chronologie oblige, parler du Vieux qui lisait des romans d’amour. Il l’a déjà lu et relu et l’a même fait étudier à ses élèves. Il y reviendra plus tard.

Patagonia express (1994) est le titre original. Le neveu d’Amérique, son titre français convient mieux. Ce fut d’ailleurs le titre d’une pièce de Jules Verne (1873), intéressant quand on sait le goût de Sepúlveda pour l’imaginatif romancier français. Amusant aussi quand on sait que le livre de Sepúlveda est devenu une pièce de théâtre. Lire la suite « « Le chemin a deux bouts et aux deux quelqu’un m’attend » »

Le jeune qui aimait le monde du bout du monde

CVT_Le-monde-du-bout-du-monde_4850Chaque année, il se donne une lecture d’été qui prend de la hauteur : il se saisit d’un auteur et lit tout ou (grande)partie de son œuvre. Il aime bien ça. Passer du temps auprès d’un écrivain, à explorer ses thèmes, son goût des mots, ses types de phrases, sa prédilection pour la description, les dialogues ou les récits, ses types de personnages récurrents, ses influences littéraires, la chronologie de son œuvre (il lit toujours dans l’ordre de publication), ses animaux totems, ses régions, ses pays de prédilection, etc.

Il y a eu Steinbeck, Tournier, Irving, Twain, Remarque. Cette année, c’est Sepúlveda. Avant son décès prématuré, il avait déjà prévu de se pencher sur cet auteur chilien qui lui a toujours paru sympathique, chaleureux, pudique et politique. Il l’a même cité dans son Tour du monde en romans.

Il a donc commencé par Le monde du bout du monde. Lire la suite « Le jeune qui aimait le monde du bout du monde »

Bonne heure littéraire : 23h45

À lire à l’heure

« Quant au vieux Rainbow Warrior, le navire amiral de la flotte arc-en-ciel, il  n’était plus là.

Le 10 juin 1985, quinze minutes avant minuit dans le port d’Auckland en Nouvelle-Zélande, deux bombes de forte puissance posées sur sa coque par les nageurs sous-marins de services secrets français y avaient ouvert des voies d’eaux mortelles. Et ces bombes avaient assassiné l’écologiste portugais Fernando Pereira qui se trouvait à bord. »

Le monde du bout du monde de Luis Sepulveda

C’est l’histoire d’une muerte et d’un homme qui nous apprit à voler avec ses mots.

La enciclopedia Blogger dice que un Blog es una forma de comunicación informal, y yo añadiría, por ser lector de muchos Blogs, que es un estupendo recipiente para vomitar. Así que vomitemos. (Gijón, Espagne, 4 septembre 2005, Luis Sepulveda en colère)

« L’encyclopédie Blogger dit que le Blog est une forme de communication informelle, et j’ajouterais, moi, grand lecteur de blogs, que c’est un récipient extraordinaire pour vomir. Alors, vomissons. » (traduction Amandine Py)

Vomir ? À l’annonce de la mort de Sepulveda, comme lui sur ses carnets de moleskine ou sur son blog, c’est la nausée et les mots virent.

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A lire le 11 septembre

Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.

9791022606042-300x460« Après le coup d’État du 11 septembre 1973, la dictature donna l’ordre aux responsables de la DINA – la Direction nationale du renseignement, organe de la répression qui dépendait directement d’Augusto Pinochet – de trouver un lieu adapté pour y concentrer les opérations de la guerre sale menée contre le soi-disant « ennemi intérieur. »

La fin de l’histoire de Luis Sepúlveda (2016)