Ma série bien-aimée

À une série qui était plus que ça.
À mes vieilles VHS sur lesquelles était écrit MSBA.

Ma Sorcière bien-aimée (Bewitched love, 8 saisons de 1964 à 1972) est une situation comedy (sit com) qui a marqué de nombreuses générations. Son héroïne, Samantha, a depuis longtemps rejoint, dans notre imaginaire,  Cléopâtre et Cyrano, figures, elles aussi, qu’on pourrait/voudrait réduire à leur nez.
C’est l’actrice, Elizabeth Montgomery, qui aurait eu l’idée du fameux gimmick : remuer son nez sans faire bouger son visage. De quoi signaler au spectateur le passage dans le monde magique. Riche idée.
La série doit son existence à un producteur Harry Ackerman et à un scénariste Sol Saks qui conçurent le projet de la série. Ensuite, il doit son style final à l’énergie de William Asher, réalisateur, et de son épouse, actrice, Elizabeth Montgomery.
Sans oublier les films inspirés et inspirants qui ont précédé la série : Ma femme est une sorcière (I married a witch, 1942) de René Clair et Bells, book and candie (L’adorable voisine, 1958) de Richard Quine.

La sorcière bien-aimée se nommera Samantha et non Cassandra comme il était prévu à l’origine.

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Le temps des grêlons ou la mort du selfie

Le père et la mère ont un magasin de photo. Le narrateur est leur fils et son chat se nomme Kodak. Le père mort, la mère a repris la boutique et puis…mais n’allons pas trop vite.

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Les choses arrivent sans le moindre agent. Que fait la grammaire ?

8 décembre 1986, retrait du projet de loi Devaquet.

Rue Monsieur-le-Prince. Une plaque indique qu’en ce lieu un homme est mort.
La phrase est à la voix passive. Et les faits sont passibles de la peine la plus sincère.

Mais quels faits en fait ? Quels faits exactement ?

On connaît la victime, l’action, le lieu, la date. On tance les circonstances de ne pas tout expliquer. Le verbe d’action est au passif et ne comporte pas de complément d’agent.

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« Montrez-moi un héros, et je vous écrirais une tragédie »

004619068Depuis Fred Vargas, on parle de rompol. David Simon a imposé la sépol, la série politique.
The Wire parle de la criminalité à Baltimore.
Treme parle de la Nouvelle-Orléans après Katrina

Show Me a Hero parle de politique municipale et de conflits. Lire la suite « « Montrez-moi un héros, et je vous écrirais une tragédie » »

Complot contre l’Amérique : 1h de roman vs 1h de série

indexLa série adaptant Complot contre l’Amérique de Philip Roth a commencé. David Simon est aux manettes.

Adepte du Simon says (le Jacques a dit anglais), il a tout de suite attendu avec hâte, et carrément hâttendu.

Il se souvient non sans émotion de séries : Treme et autre Show me a hero (voir commentaires en dessous).

Une heure de roman qu’on lit va plus loin qu’une heure de série qu’on voit ?

Avec le convoi de ce qu’on lit en ce moment, il était temps d’une pause cinématographique. Oui, la série, c’est du cinéma, la preuve, ça bouge ! Lire la suite « Complot contre l’Amérique : 1h de roman vs 1h de série »

Au bonheur du Bureau des Légendes

Bonheur des damesIl aime bien croiser des livres au cinéma. Ceux qu’on adapte bien sûr, qui sont matière à scénario, et puis aussi ceux qui surgissent le temps d’une scène. Comme un objet fétiche au pouvoir magique, comme un plus, un clin d’œil.
Là, c’est du livre de poche pour agent de série.
Dans l’agenda des saisons du Bureau des légendes, c’est l’épisode 1 de la saison 2 qu’il faut voir. Lire la suite « Au bonheur du Bureau des Légendes »