Rougebut

Ce soir, 28 mai 2022. A 21 h. Deux équipes vont se rencontrer pour décider du nouveau propriétaire de Xanadu.
Un long métrage d’1h30 (ou plus ?)
Qui sera le réal ? (Le Real, on sait : en blanc).
Qui aura les clefs du match et profitera du parc gazonné après le coup de sifflet de l’arbitre ?

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Le football, le hasard et Walden

À l’heure où les paris en ligne prolifèrent pour pourrir davantage le monde du football, il est sain de se rappeler qu’un coup de pied dans le ballon n’abolira jamais le hasard.

Un hasard pour rire.

L’argent fait du tort au jeu. Tous les moyens sont bons pour échapper à ce jeu de pied devenu jeux de vilains.

Le match a lieu. 8ème de finale. Danemark-Pays de Galles. En haut à gauche dans le coin de l’écran, les trois premières initiales du nom de chaque pays en langue anglaise apparaissent.

Wales vs Denmark.

Cela donne : WAL DEN

Un jet de ballon n’abolira jamais le hasard d’une lucarne, coin gauche, qui fait trembler les filets de la littérature.

La casquette de Lev Yachine (Va d’l’Avent, 12/25)

Et si on faisait une petite prose ? L’objet en poésie, ça vous dit ? On y parlerait d’objet d’admiration pour oublier les objets de consommation. Et ce ne serait pas triste. Des textes à la manière de Francis Ponge. Vous avez vu ? Le dernier mot qui m’a servi était Ponge.

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Lev Yachine (1929-1990) : Gardien du dynamo de Moscou et de l’équipe d’URSS. 22 saisons pour le même club. 270 matchs officiels sans prendre de but. En 1963, il n’encaissa que 14 buts sur 38 matchs. On dit qu’il a sauvé plus de 150 pénaltys dans sa carrière. Il participa à 4 coupes du monde.

Sur la casquette de Yachine le temps a passé. Ah ! La Lucky Kabala de l’inamovible gardien.
Film. Photo. Tableau. Affiche. Rivée sur sa tête pour l’éternité

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Toute ressemblance est purement voulue par le hasard

Jamais l’ouverture d’un livre n’abolira le hasard. Dans l’antiquité romaine, on pratiquait la virgilomancie dans les poésies de Virgile. Un vers au hasard pour y voir un vers plein ou vide d’une promesse du destin.

Il descend les marches de son escalier bordé de livres. Bordé comme le reste de la maison d’ailleurs. Cette demeure ne s’écroulera jamais. Elle croule sous les livres. Ces derniers lui fournissent un levier capable de la redresser à chaque fois qu’elle manquera de perdre l’équilibre.

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44 jours : Qu’est-c’que j’peux foot ?

978274361835344 jours – The Damned United, un titre qui sonne bizarrement par ces temps de confinements. Ce livre parle de jeu aérien, de touche, de ligne à ne pas dépasser, de faute et d’une durée de 44 jours. Un vocabulaire qui pourrait presque laisser entendre qu’il s’agit bien de ce que l’on croit qu’il s’agit dès que l’on se branche sur les infos.

(p.192)« Tu as envie de ne plus jamais sortir de chez toi. » Euh.

Non, en fait c’est de foot qu’il s’agit. Le livre conçu comme du sport en chambre. Lire la suite « 44 jours : Qu’est-c’que j’peux foot ? »

IVO ANDRIC (1892-1975), ZÉRO BUT

Modric ? Perisic ? Rakitic ? Mandzukic ? Non, Andric. Et « zéro but » ? Peut-être. Mais c’est une façon de parler.

Andric est un numéro 10 en littérature : c’est le Prix Nobel de 1961, date à laquelle il fut coopté par l’équipe de Stockholm.

Il est croate…enfin…il est presque croate…C’est compliqué par là-bas.

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ON N’EST PAS EN FINALE, ON LE DEVIENT

En juillet, le 15, il n’y aura pas de France-Angleterre. Normal, ce n’est pas le XV et ce n’est pas du rugby. Le 15, c’est France-Croatie. Ces initiales de Finale, F.C, sentent leur Football Club.

Il ferait beau voir que la finale n’oblige plus au beau jeu. Beauvoir !

‘L’important c’est de participer’ et ‘Que le meilleur gagne sont dans un bateau’, les deux tombent à la bière. Pince-moi je rêve ! ou le chauvinisme est un naufrage. La patrie est triste.
Les joueurs sont bons, mais l’équipe est-elle bonne ?
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