Bonne heure littéraire : 21h00

À lire à l’heure

index« De mémoire d’homme on n’avait jamais connu une équipe d’électriciens se mettant en branle à neuf heures du soir. Il ne fallait pas compter que la petite écluse soit remise en état avant le lendemain… À moi les ampoules, mais pas électriques, celles-là ! Les ampoules aux paluches, à œuvrer au cabestan. »

Motus ! de Jean Amila

Bonne heure littéraire : 0h30

À lire à l’heure

511oR7BJPQL« Je résume l’état de nos connaissances. Vendredi à dix-huit heures, Letellier assomme son directeur et fiche le camp avec la caisse. Samedi zéro heure trente, une voiture flambe dans la nuit ; c’est la Panhard de Letellier, avec un homme carbonisé au volant, portant la montre-bracelet, les papiers et le veston de Letellier. Dans les valises, on retrouve trace des liasses pas tout à fait grillées. L’affaire paraît claire et déjà close. Mais après une vingtaine d’heures d’enquête de routine on constate que le volume des billets retrouvés ne correspond pas à celui des liasses volées. On remarque également que l’accident a été provoqué et que le feu a été mis volontairement avec de l’essence répandue à l’intérieur de la voiture. »

Noces de soufre de Jean Amila

L’ami anar, le romancier

A lire un 5 août

Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.

index« L’affaire commença, ce matin du 5 août, à la gendarmerie de Colmars, Basses-Alpes.

Odeur de café frais et portrait de Pompidou, dans le bureau à l’ameublement sommaire. Le gendarme Pacot enregistrait le renseignement du témoin…Celui-ce ne savait pratiquement rien, sinon qu’au lieu-dit la Grange-Rouge il y avait un malheur. »

Incipit de Contest-Flic de Jean Amila (l’ami, anar, le romancier)