Bonne heure littéraire : 15h45

À lire à l’heure

CVT_La-faille-souterraine-et-autres-enquetes_6671« Il se leva. Quinze heures quarante-cinq au réveille-matin. Il avait dormi plus de deux heures. Il s’attabla dans la cuisine et dressa une liste de courses ; Mona avait promis de rapporter à boire de Copenhague. Il glissa le papier dans sa poche, prit sa veste et referma la porte derrière lui.
Sur le palier, il se figea. La porte de son voisin était entrebâillée. Plutôt surprenant dans la mesure où le voisin était un type très farouche, qui avait fait installer une deuxième serrure pas plus tard qu’au mois de mai. Wallander faillit passer son chemin. Puis il décida de frapper, à tout hasard. »

La Faille souterraine d’Henning Mankell

Bonne heure littéraire : 21h00

À lire à l’heure

41UdlKucZ9L._SX210_[Incipit]

« Le brouillard. Comme l’approche d’un prédateur silencieux.
Je ne m’y habituerai jamais, pensa-t-il. Bien que j’aie vécu toute ma vie en Scanie, où la brume entoure constamment les gens d’invisibilité.

Vingt et une heures, le 11 octobre 1993.
La nappe de brouillard avançait très vite, du côté de la mer. Il serait bientôt rentré à Ystad. Il venait de dépasser les collines de Brösarp lorsque sa voiture entra tout droit dans la blancheur.
Son angoisse devint intense. »

L’homme qui souriait d’Henning Mankell

A lire un 28 novembre

Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.

6424_327239« La nuit du 28 novembre, elle avait à nouveau rêvé :

Je me réveille en sursaut. Dans l’obscurité de la chambre à coucher, il me semble sentir la présence de quelqu’un, mais, une fois levée, il n’y a personne, rien que l’ombre blanche de la lune sur la porte. Je reste assise sur le lit, je sais que ce rêve est important. »

Profondeurs de Henning Mankell (2014)

A lire un 11 octobre

Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.

ob_91ba64_papillon-de-nuit« Aujourd’hui, c’est le 11 octobre. Dans un mois, je serai dans la cellule des condamnés. Dans un mois, il me restera trois ou quatre heures à vivre. C’est à ça que j’ai pensé en me réveillant, et j’ai pleuré pour la première fois en près de douze ans. »

Papillon de nuit de R.J. Ellory (2015)


 

[Incipit]

« Le brouillard. Comme l’approche d’un prédateur silencieux.
Je ne m’y habituerai jamais, pensa-t-il. Bien que j’aie vécu toute ma vie en Scanie, où la brume entoure constamment les gens d’invisibilité.

Vingt et une heures, le 11 octobre 1993.
La nappe de brouillard avançait très vite, du côté de la mer. Il serait bientôt rentré à Ystad. Il venait de dépasser les collines de Brösarp lorsque sa voiture entra tout droit dans la blancheur.
Son angoisse devint intense. »

L’homme qui souriait d’Henning Mankell