L’homme qui a lu l’homme qui a inventé l’homme qui a vu le Coquillage

Patrick Suskind n’a pas écrit que Le Parfum et Le Pigeon. Encore que… Il n’a pas beaucoup écrit. Dans son ouvrage paru, en 1996, Un combat et autres récits, on trouve une drôle de nouvelle : Le Testament de Maître Mussard.

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Bonne heure littéraire : 19h30

À lire à l’heure

71rdafDq1dL« Il faut que j’y aille. Ça commence à sept heures et demie. Je vous mets un disque avant de partir. Schubert, le quintette pour piano, violon, alto, violoncelle et contrebasse, en la majeur, composé en 1819, à l’âge de vingt-deux ans, sur la commande d’un directeur des mines de Styrie…
Il met le disque.
Et maintenant je m’en vais. Je vais à l’Opéra et je crie. Si j’ai le courage. Vous le saurez en lisant les journaux demain matin. Au revoir !
Ses pas s’éloignent. Il sort de la pièce, puis on entend se refermer la porte de l’immeuble. Au même moment, la musique commence : Schubert, quintette La Truite, premier mouvement. »

La Contrebasse de Patrick Süskind

Bonne heure littéraire : 17h00

À lire à l’heure

81rFlckTuPL« L’exécution était fixée à cinq heures de l’après-midi. Dès le matin, les premiers spectateurs arrivèrent pour s’assurer des places. Ils apportaient des chaises, des petits bancs, des coussins, de quoi manger, du vin, et leurs enfants. Quand, vers midi, la population rurale afflua en masses de tous les coins de l’horizon, le Cours était déjà si plein de monde que les nouveaux arrivants durent s’installer dans les jardins et les champs en terrasses de l’autre côté de la place et le long de la route de Grenoble. »

Le Parfum de Patrick Süskind (1986)

Bonne heure littéraire : 14h05

À lire à l’heure

9782253047421_1_75« Mme Topell était à sa place ! Il la vit de l’entrée du rayon « alimentation », assise à sa machine et en train de coudre. Oui, on pouvait compter sur Mme Topell, même pendant la pause de midi elle était à son travail, rapide et soigné. Il courut jusqu’à elle, se planta près de la machine à coudre, ôta la main de sa cuisse, jeta un coup d’œil sur sa montre-bracelet, il était quatorze heures cinq, il se racla la gorge et commença : « Madame…  »

Le Pigeon de Patrick Süskind