Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.
« Aussi sont-ce là des luttes d’un contre cent, qui finissent toujours par l’écrasement des barricades ; à moins que la révolution, surgissant brusquement, ne vienne jeter dans la balance son flamboyant glaive d’archange. Cela arrive. Alors tout se lève, les pavés entrent en bouillonnement, les redoutes populaires pullulent, Paris tressaille souverainement, le quid divinum se dégage, un 10 août est dans l’air, un 29 juillet est dans l’air, une prodigieuse lumière apparaît, la gueule béante de la force recule, et l’armée, ce lion, voit devant elle, debout et tranquille, ce prophète, la France. »
Les Misérables de Victor Hugo (1862)