À lire à l’heure
[Incipit]
« Le brouillard. Comme l’approche d’un prédateur silencieux.
Je ne m’y habituerai jamais, pensa-t-il. Bien que j’aie vécu toute ma vie en Scanie, où la brume entoure constamment les gens d’invisibilité.
Vingt et une heures, le 11 octobre 1993.
La nappe de brouillard avançait très vite, du côté de la mer. Il serait bientôt rentré à Ystad. Il venait de dépasser les collines de Brösarp lorsque sa voiture entra tout droit dans la blancheur.
Son angoisse devint intense. »
L’homme qui souriait d’Henning Mankell