50 ans de vie états-unienne

1416__desktop_McBain_1110-493Ed McBain. Combien de divisions ?

9 volumes de presque mille pages chacun, chez Omnibus.

C’est une série policière qui retrace 50 ans de vie états-unienne à travers le prisme du commissariat d’une ville imaginaire, Isola, dans son 87ème district. Lire la suite « 50 ans de vie états-unienne »

Bonne heure littéraire : 11h10

À lire à l’heure

41ECZJBEXTL._SX210_« Il avait minuté chaque phase de l’opération, et savait exactement combien de temps il lui fallait pour se raser, combien de temps il lui fallait pour s’habiller et combien de temps il lui fallait pour avaler en vitesse une tasse de café. Avant de commencer sa toilette, il ôta sa montre de son poignet et la déposa à côté du lavabo, pour pouvoir, de temps en temps, y jeter un coup d’œil. A onze heures dix, il commença à s’habiller. Il enfila une chemise bariolée que son frère lui avait envoyée de Hawaii, un pantalon beige clair et un blouson de popeline. Il plaça un mouchoir dans sa poche-revolver gauche, puis récupéra son portefeuille et la monnaie qui se trouvaient sur la commode. »

Du balai ! d’Ed McBain

Bonne heure littéraire : 15h42

À lire à l’heure

Du-balai-« A quinze heures quarante-deux, le 25 juillet, le rapport balistique arriva sur le bureau de Carella. Les balles et les douilles trouvées près du corps de Mike Reardon avaient été comparées, sous le microscope, à celles qui avaient tué David Foster.
Le rapport concluait que la même arme avait été utilisée pour les deux crimes. »

Du Balai ! d’Ed Mc Bain (1956)

La bonne heure littéraire : 23h59

À lire à l’heure

[INCIPIT]

unnamed« Ici, les premières heures du matin arrivent subrepticement.

Au cadran écaillé de la pendule murale, il est minuit moins une, puis il est minuit, puis on voit la grande aiguille avancer et entrer avec une saccade dans la nouvelle journée. Les heures de la matinée ont commencé mais presque personne ne s’en est aperçu. Dans les gobelets de carton détrempé, le vieux café a le même goût que trente secondes plus tôt, le crépitement des machines à écrire continue imperturbablement sur le même rythme irrégulier, au fond de la pièce un ivrogne hurle que le monde est plein de brutalité et la fumée des cigarettes monte vers le cadran de la pendule où, dans l’indifférence générale, le jour passé est déjà mort depuis deux minutes. Le téléphone sonne. »

Tout le monde sont là d’Ed McBain (1971)