Malcom Bradbury et le SocioLodge

Si on aime David Lodge et qu’on se souvient avec nostalgie d’avoir attendu la sortie en libraire de chacun de ses campus novels, il faut lire ce livre, sorti en 1975 et traduit en 2021 aux éditions Monts Métallifères. Avec une postface enthousiaste de David Lodge.

Lire la suite « Malcom Bradbury et le SocioLodge »

David Lodge : Maurice, Yvonne et une Madeleine

Du plus loin qu’il se souvienne, il a toujours associé l’écrivain anglais David au duo de traducteurs Maurice et Yvonne Couturier.
Il était étudiant quand se déclencha la vogue des petits romans espiègles de David Lodge qui bousculait, brocardait le monde universitaire en s’amusant.

Lire la suite « David Lodge : Maurice, Yvonne et une Madeleine »

« Winston se réveilla avec sur les lèvres le mot Shakespeare »

unnamed« Winston se réveilla avec sur les lèvres le mot Shakespeare » (1984, Orwell)

Je n’ai pas lu tout Shakespeare. Je m’essoufle, j’expire et je tire la langue de Shakespeare. Pourtant, c’est une somme digne de ma table de chevet. Un pavé plein de bonnes intentions. De quoi ne pas de-lire pendant un bail avec Bill. Flaubert approuverait.

Toujours pas lu tout Shakespeare ? Et mes essais devant cette montagne ? Trop minces. De quoi se glisser, honteux, dans un trou de sorry. Sorry, Hamlet…

Lire la suite « « Winston se réveilla avec sur les lèvres le mot Shakespeare » »

A lire un 13 janvier

Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.

[Incipit]

9782869304567_internet_h1400« Lundi 13 janvier 1986. Victor Wilcox, déjà réveillé, attend dans l’obscurité de sa chambre le bip-bip de son réveil à quartz qui est réglé pour six heures quarante-cinq. Il va devoir attendre encore combien de temps ? Il n’en sait rien. Pour le savoir, il suffirait de chercher le réveil à tâtons, de le soulever et de l’amener dans son champ de vision, puis d’appuyer sur le bouton qui illumine le cadran numérique. Mais il préfère ne pas savoir. Et s’il n’était que six heures ? Ou même cinq ? Il n’est peut-être que cinq heures. Mais quelle soit l’heure, il ne pourra plus se rendormir désormais. C’est devenu une habitude chez lui depuis quelque temps de rester éveillé dans l’obscurité, en attendant le bip-bip du réveil, et de ruminer ses soucis. »

Jeu de société de David Lodge (1990)