La post-apo de L’ours

L’histoire d’un homme et d’une fille. Un père et son enfant qui grandit depuis la mort de sa mère. Les paysages sont immenses et les chagrins aussi. Et j’ai lu une élégie. Pour survivre, il faut y croire et se sentir partie d’un héritage.


Deux vies humaines arpentent encore la montagne, les forêts, les rivières. C’est « Le dernier homme sur Terre » de Matheson mais où on aurait troqué le monde urbain pour la haute montagne. «Les deux derniers étaient une fille et son père.»

Dans un récit panthéiste où le monde des animaux semble s’être donné le mot pour aider cette enfant qui se construit et qui a une promesse à remplir. Sans parler des arbres, là depuis si longtemps et qui savent tant de choses.

Un monde où survivre c’est à la fois tuer les animaux (pour manger et pour se vêtir) et les écouter parce qu’ils sont des guides. Lire ce livre, c’est aussi apprendre à faire des arcs (dont le nom en grec est un homonyme du mot qui désigne la vie).

Une tisane de sassafras et au lit, enfin dans la grotte, en plein hiver.

Un livre qu’on imaginerait volontiers en récit graphique, en bande dessinée. Pour prendre le temps de la lecture, de la contemplation et de la rêverie fantastique.

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