
Chaque 18 mai, l’écrivain finlandais Arto Paasilinna remettait son manuscrit à son éditeur.
Bientôt 10 jours que le 18 mai est passé.
Bientôt 4 ans que l’écrivain a trépassé.
L’écrivain qui exerça divers métiers avant de se consacrer à l’écriture avait trouvé sa mécanique : début de rédaction en septembre, première version à Noël et, donc, manuscrit terminé le 18 mai. Pile ! L’opération fut réalisée moult fois. Et ses livres n’ont pas encore été tous traduits en français (par l’excellente Anne Colin du Terrail). Il en reste une quinzaine ! Miam ! Le lecteur à la finn bouche se réjouit.
Le premier de ses romans à remporter un succès dans les librairies françaises, Le Lièvre de Vatanen (devenu, deux fois, un film et même une édition scolaire française), est sorti environ quinze ans après sa parution en Finlande.
Son Lièvre sera le coup du Lapon.
Désormais, en plus, les tiroirs s’ouvrent.
Son premier roman, il l’a écrit à 16 ans. Il l’a écrit et illustré. C’est un western. Le Shérif de Denver. Paasilinna avait exigé qu’il ne soit pas publié de son vivant et avait laissé son fils le publier par la suite.
Avec ce livre on lit ses œuvres de lycée.
On y trouve sans doute cette veine de « Pikareski romaani » qui fait le charme finlandais de ces œuvres où les plans les mieux conçus des hommes et des animaux se réalisent avec une loufoquerie grandiose. Des sourires et des hommes. Les petites gens dans la Nature. L’Art d’Arto. Et son best of bestial.
A lire en français, dans quinze ans.
🙂 Le Lièvre de Vatanen, moteur !
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