« Agis comme si tu avais déjà lu un livre »

« Agis comme si tu avais déjà lu un livre »

C’est une citation tirée de Class of 1984 de Mark L Lester (1982).
Un film qui traite de la violence scolaire, dans la lignée de Graine de Violence de Richard Brooks (Blackboard Jungle, USA 1955). Dans ce film des années 50, on entendait « Rock Around The Clock » de Bill Haley et ses comètes.
Clock et cloques. Dans les années 50, pas un seul portable. L’heure est à l’ancienne. Les coups de l’horloge font mal. Autant que les aiguilles. Dans les années 80, c’est encore le cas.

1984, c’est une date qui dit quelque chose aux lecteurs. Orwell est passé par là. En 1948 sort 1984. Une suite à ce film, Class of 1984, s’intitulera Class of 2001. 2001, une autre date pour cinéphiles. C’est Kubrick qui est passé par là. 1984, 2001, des dates qui font peut-être, désormais, dans le marketing cinématographique.

Age quod agis ? Le « Fais bien ce que tu fais » latin ?

Non, « Agis comme si tu avais déjà lu un livre ».

C’est la version littéraire de « Joue-la comme Beckham ». Il s’agit de mimer l’autre qui a lu un livre, l’autre qui sait, l’autre qui a quelques expériences de la vie transmises par ceux qui l’ont précédé(e), ont lu, ont vécu.
Parking et mots dits. Scène de drague sur le parking.
Vision du monde adolescente. En voiture ! La vie nous embarque. Bien sûr, on est toujours à la place du mort. Mais il y a une fenêtre, un décor qui défile, on croise des gens. Et si la signalisation au sol est faite c’est parfait. Chacun respecte sa place et sait où trouver ce qu’il cherche.
« Agis comme si tu avais déjà lu un livre ». Une citation à rapprocher de ce livre : Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ? (Pierre Bayard, Éditions de Minuit, 2007).