Le prénom et la paronomase

On a vécu le confinement sous les Cool, Raoul(t), puis un ministre qu’on croyait déconfit se dit tranquille comme Baptiste. Et c’était pas triste. Baptiste, c’est «  celui qui donne le baptême  ». Dans cette sombre affaire, il y avait de quoi donner le baptême pour se faire battre. Entre latin chrétien et chaud lapin pas malin, à cause qu’y parait qu’il avait eu une vie de jeune homme. Certes, en matière de sérénité, cet homme avait fait ses preuves au budget, à la tranquille Bill (Clinton) : it’s the economy, stupid. Sérénité avec la ceinture bien serrée. De quoi se tarantiner sur le refus de taxer les dividendes (proposition de la convention citoyenne pour le climat) en mode Kill Bill.

C’est déjà pas facile d’appeler quelqu’un Gérald, trop facile à confondre avec Gérard (voir chanson de Gerald Genty). Il aurait fallu l’appeler Baptiste ? Il s’enfonce, Alphonse ? Même s’il n’était coupable de rien, il rêvait déjà sans doute d’une médiatique relaxe, Max. Et question polémique, d’être libre, Max. Y en a même qui disaient et pétitionnaient qu’il ne l’aurait pas volé. Les mauvaises langues murmurent derrière leurs masques que cela aura été plus facile à contrôler de l’Intérieur ? Tu parles Charles (Pasqua) !

Le tout dernier cri de la rase campagne présidentielle, c’est le prénom. Tout un programme : jeu de mots, paronomase et délit de faciès.

J’ai la mémoire qui flanche, je me souviens plus très bien /Quel pouvait être son prénom et quel était son nom /Il s’appelait, je l’appelai, comment l’appelait-on?…

Les sondages en marche et en voiture Simone ? En tout ça chauffe L’Ipsos de Marcel. Ah ! Les prénoms et leurs associations récréatives. Allons-y, Alonzo ! Ah ! Alonzo, ce n’est pas très français. N’allons plus z’aux zoos.

On se souvient de l’émission de Jean-Michel Ribes Merci, Bernard. Et dire qu’il y en a pour les jouer les mauvais camarades. Tiens, c’est un  joli nom, camarade.