Ça aurait pu être un petit avec un pardessus ou un grand noir avec un loden vert. Seulement voilà, c’est le grand blond avec une chaussure noire.
C’est n’importe qui, c’est un anonyme devenu célèbre. Une histoire d’agent double avec une simple chaussure noire.
La chaussure surgit sur un tapis roulant.
« C’est lui ! »
La vis comica s’élance sur une musique de Cosma (non, pas des Chaussettes noires). Un peu de flûte de pan, un bonbon et déjà un sachet qui colle au doigt.
C’est pas le soulier de satin.
C’est la chaussure de Richard.
François Perrin. 32 ans. Célibataire. Le grand blond avec une chaussure noire. L’autre est marron.
Pourquoi une chaussure noire ?
Une époque où on n’en avait pas rien à cirer de la poésie dans la comédie française. Ce Pierrot lunaire nous dépayse avec sa chevelure en soleil et sa révolution.
Pourquoi un violoniste ? Parce qu’il avait une chaussure noire.
À la 20ème minute du film, le blond a changé de chaussures. Pierre Richard joue à tout vitesse, à toute pompe. Sur du Cosma, c’est du cosmique.
À cet homme élastique, la chaussure noire va comme un gant. Le noir lui va si bien. C’t’un peu raide qu’elle devienne rouge dans un remake américain.
😉 À l’inverse de la scène culte du ‘Grand Blond’ … il en nait, des chaussures blanches qui savent se fondre au noir …
Ça se passe en Russie, dans un Centre Commercial de Vladivostok.
Là où un client se laissait porter en sens remontée, par un escalator vorace, … qui en voulait de fait, … à ses chaussures affables …
Et pas encore tout à fait satisfait, l’escalier affamé, en a même dévoré, la chaussette qui dépassait … Gloups … d’un trait !!!
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