Le livre pourrait s’intituler Cher, Cher Proust.

C’est l’histoire d’un garçon qui passe de Johan Cruyff, attaquant de l’équipe des Pays Bas, à Marcel Proust, gardien de la Grande Littérature. Ce garçon devenu homme se nomme Jacques Bartel. Un bartel-bi qui abandonne sa première passion, le foot, pour le Proust. Tu ferais mieux de ne pas, lui disent ses parents. Trop tard, Bartel a déjà promis.
« Lors d’une crise particulièrement douloureuse, ne sachant plus que faire, je saisis le livre et le mordis de toutes mes forces, laissant l’empreinte de mes dents sur la couverture. Quelques instants plus tard, la souffrance s’estompa. Pour la première fois, Marcel Proust venait de me soulager. Cette expérience se renouvela plusieurs fois, le pauvre livre, que je possède encore, en conserve les stigmates. Pour remercier l’auteur de son aide merveilleuse, je décidai de débuter son œuvre. »
Il devient spécialiste jusqu’à s’obnubiler de l’importance de la virgule ou du -i dans l’œuvre proustienne.
C’est une fantaisie qui lorgne du côté de Lodge pour la dérision sur le monde universitaire. C’est souvent amusant, comme cette façon d’aider à camper les personnages avec des questionnaires de Proust.
De quoi lire peu – il n’est pas long – de quoi lire Proust – à l’œuvre, de multiples clins d’œil à l’Œuvre.
Au hasard de pes lectures je suis tombée chez Murakami Haruki qui cite Proust un 24 décembre 🙂
Êtes-vous intéressé par cette citation ? Maintenant ? Ou le 24 décembre ?
Bonne journée
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Allez, gardez-la précieusement, ça fera un cadeau Click and collect. Je vais ouvrir une page à ce sujet.
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