À lire à l’heure

« Les deux cadrans de la double pendule, dans la boîte brillante en forme de dôme, regardaient l’échiquier comme les yeux de quelque monstre marin qui se serait hissé sur le bord de la table pour suivre le jeu.
Les deux cadrans donnaient des heures différentes : celle de Kronsteen une heure moins vingt. Le long balancier rouge qui battait les secondes se déplaçait, de son mouvement saccadé, sur la moitié inférieure du cadran, tandis que la pendule de l’adversaire restait silencieuse, le balancier immobilisé au bas du cadran. »
Bons baisers de Russie de Ian Fleming