Plus on s’approche du verdict, plus le défi devient facile. Sauf si ce futur Goncourt traîne dans les parages et qu’il en a lu quelques pages mais sans plus. La formule magique « Chevet le lire ! » ne marche pas et, chaque soir, le sommeil le gagne avant que le livre gagne son Goncourt.
Le livre qu’il a acheté le week-end dernier figurait dans la première liste de 15 romans des Bêtes à Goncourt.
Il est toujours en lice.
Il est parmi les huit.
Sortira-t-il de ce huit-clos pour être dans le dernier carré, le dernier quart ?
L’aura-t-il lu ?
À ce jour, il l’avoue, il n’a lu que 7 Prix Goncourt. Depuis 1903, ça fait peu (et le le lecteur attentif de ce blog Lire Peu ou Proust de s’exclamer, en écho : « Peuh ! »). Oui, depuis 1903, il aurait pu en lire un ou deux de plus, non ?
Lire peu ou Proust, ça ne suppose pas qu’on a tout lu, mais qu’on a un peu tout lu et un peu rien lu.
On pense à la formule de Jules Renard (qui était un Jules sans être un Goncourt comme Edmond) « Quand je pense à tous les livres qu’il me reste à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux. »
Quand il pense à tous les Goncourt qu’il lui reste à lire, il a la certitude d’être encore heureux. Sans parler de tous ceux qui lui restent à lire et qui n’auront pas le Goncourt.
😉 < L’aura-t-il lu ? … D’ici là ???
"Le terme de leur sagesse [des livres] ne nous apparaît que comme le commencement de la nôtre".
Pouh … Dixit Marcel PROUST lui-même, comme s’est , sait, c’est écrit … in « Sur la lecture », en préface de l’édition de 1905 pour la traduction de ‘Sésame et les Lis », … pardon … Lys, de John RUSKIN .
Le même Ruskin (1819-1900) , qui disait dixit de lui :
« Les livres peuvent se diviser en deux groupes :
Les livres du moment
Et les livres de toujours. »
Peuh … et dire qu’en Anglais, ça donne & cet à lire : ‘Ses ame and li lies’ … en combien de temps ???
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Je viens d’aller voir qui reste en lice 🙂
Je n’en ai lu aucun 🙂
– Mohammed Aïssaoui, « Les Funambules »
– Djaïli Amadou Amal, « Les Impatientes »
– Miguel Bonnefoy, « Héritage »
– Irène Frain, « Un crime sans importance »
– Hervé Le Tellier, « L’Anomalie »
– Jean-Pierre Martin, « Mes fous »
– Maël Renouard, « L’Historiographe du Royaume »
– Camille de Toledo, « Thésée, sa vie nouvelle »
Je tente de deviner le livre de chevet ?
Hervé Le Tellier, « L’Anomalie »
J’ai bon ?
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Oui, c’est Oulipien ! Ça aurait pu. Ça aurait dû. C’est une excellente hypothèse. Mais non.
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Rendez vous au 4 novembre alors 🙂
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