Avec ce goût pour les heures, il est devenu tatillon. Quelle idée snob et stupide de s’occuper de faire le plein d’heurphémérides !
Lorsqu’un livre et un récit s’entrouvrent, sa lecture désormais s’en trouve aussitôt gênée.
Midi approchait. Il devait être 10 heures…
Ah ! Minuit, l’heure du crime, c’était si bien…
Il ne supporte plus la lâcheté de ces auteurs qui ne parlent d’heures qu’approximativement. Vers. À peu près. Presque. Environ. Telle heure approchait. C’est pénible de souci de ne pas trancher. Le narrateur omniscient pourrait regarder sa montre ou son portable, non ? Les personnages pourraient se préoccuper plus finement du temps qui passe ! Les mots, les verbes, les adverbes réverbèrent mal. Il préfère la lumière du réveil-matin, le cadran bien défini de la montre ou les cloches de l’église et Dans le square les fleurs poétisent.
Vers 13h30 ? Franchement ?
Ce travail de bénédictin reste un pied de nez à Paul Valéry confiant à André Breton que la phrase « La marquise sortit à cinq heures» était d’une banalité à proscrire dans la littérature.
Il y a des banalités heureuses.
« Longtemps je me suis couché de bonne heure ». Oui, mais à quelle heure précise ?
Au fait comment la célèbre phrase de Proust est-elle traduite en anglais ? A suivre dans le prochain billet vers bientôt. Enfin, à peu près.
Aux très grand défis, 😉 autre exemple à ‘Malittéraâlheur’, dans ‘Le Seigneur des Anneaux’ … par J.R.R TOLKIEN:
« A wizard is never late, nor is he early, he arrives precisely when he means to! » – Gandalf
– Frodon : Vous êtes en retard.
– Gandalf : Un magicien n’est jamais en retard, Frodon Sacquet, ni en avance d’ailleurs. Il arrive précisément à l’heure prévue.
… Il y a donc bien des banalités tantôt heureuses ???… Bonne question …
J’aimeJ’aime