À lire à l’heure
« Je n’étais pas encore un fantôme, comme ce soir. Je me disais que nous allions tout oublier et tout recommencer à zéro dans cette ville inconnue. Recommencer à zéro. C’était la phrase que je me répétais en suivant la rue Gounod d’un pas de plus en plus léger.
« Tout droit », m’avait dit un passant auquel j’avais demandé le chemin de la gare. Tout droit. J’avais confiance dans l’avenir. Ces rues étaient nouvelles pour moi. Aucune importance si je me guidais un peu au hasard. Le train de Sylvia n’arrivait en gare de Nice qu’à dix heures et demie du soir. »
Dimanches d’août de Patrick Modiano
… d’un pas de plus en plus léger …
Forcément … J’avais confiance dans l’avenir …
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