À lire à l’heure
« Le plombier avait du mal à se lever au petit jour quand l’écrivain s’était couché à trois heures du matin. Il devait surtout faire gaffe de pas réveiller Betty et faire chauffer le café sans piquer du nez en avant. Il bâillait à s’en décrocher la mâchoire, c’était seulement quand il mettait un pied dans la rue qu’il commençait à émerger. La lanière de la caisse à outils lui sciait l’épaule en deux. »
37,2 le matin de Philippe Djian
😉 !!! …
‘Heures ternes’, de Maurice Maeterlinck ( 1862-1949):
« Voici d’anciens désirs qui passent,
Encor des songes de lassés,
Encor des rêves qui se lassent ;
Voilà les jours d’espoir passés !
En qui faut-il fuir aujourd’hui !
Il n’y a plus d’étoile aucune :
Mais de la glace sur l’ennui
Et des linges bleus sous la lune.
Encor des sanglots pris au piège !
Voyez les malades sans feu,
Et les agneaux brouter la neige ;
Ayez pitié de tout, mon Dieu !
Moi, j’attends un peu de réveil,
Moi, j’attends que le sommeil passe,
Moi, j’attends un peu de soleil
Sur mes mains que la lune glace. »
Nota : Les Heures ternes, ont été éditées …. Oui, éditées (¡!) … aux ‘Serres chaudes’, … de Paul Lacomblez, (¡!) en 1912 … … NA! Quand il est question de piquer du nez 🙂 !!!
Source WIKI : https://fr.wikisource.org/wiki/Heures_ternes
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