À lire à l’heure
« On est arrivées, ma belle, tu seras mieux dans un lit, réveil et pupilles dilatées, froncement de sourcils, On est où ? Dans la maison de mon enfance, a improvisé Gloria (c’était très très très partiellement vrai mais il était deux heures du matin, ce sont des heures d’improvisation), Stella s’est laissé conduire sans trop de difficultés jusqu’à l’étage et elle s’est écroulée sur le lit, Gloria a voulu lui retirer ses baskets mais Stella a grogné, Laisse. Alors elle est sortie.
Personne n’a peur des gens qui sourient de Véronique Ovaldé
‘La r⭕️nde des heures ‘
« Chaque heure que l’on vient de vivre
Heure de joie ou de tourment
S’enlace à celle qui va suivre
Et l’entraîne insensiblement
Dans une ronde éternelle
Les heures tournent jour et nuit
On veut saisir la plus belle
Et déjà la plus belle a fui !
Tendres heures d’amour joyeux
Âpres heures d’amour fiévreux
Dans une ronde éternelle
Les heures, tour à tour
Tournent toujours !
Parfois une heure que l’on aime
Semble vers vous tendre la main
Ce n’est hélas jamais la même
Qui reviendra le lendemain
Dans une ronde éternelle
Les heures tournent nuit et jour
Et l’homme en vain les rappelle
Mais c’est un adieu sans retour
Frais visages, regards en fleurs
Doux sourires voilés de pleurs
Dans une ronde éternelle
Les heures, tour à tour
Tournent toujours ! »
Paroles: Henri Falk. Musique: René Sylviano 1930 autres interprètes: Fred Gouin (1931), Luc Barney (1959) note: du film « La ronde des heures »
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