A lire un 21 janvier

Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.

« Le 21 janvier approche : on se demande depuis longtemps : Que ferons-nous ? Que fera la France ? Laissera-t-on passer encore ce jour de douleur sans aucune marque de regret ? Où sont les cendres de Louis XVI ? Quelle main les a recueillies ? »

Le 21 janvier de François-René de Chateaubriand (1815)

2 commentaires sur “A lire un 21 janvier

  1. ‘Robinet, Lettre en vers à Madame du 21 janvier 1668’

    Source: http://moliere.huma-num.fr/base.php?Robinet%2C_Lettre_en_vers_à_Madame_du_21_janvier_1668

    « En cette Saison, peu sacrée,

    Mais toute aux Plaisirs consacrée,

    Les Divertissements de Cour

    S’y recommencent chaque jour.

    Lundi, chez le nonpareil SIRE,

    Digne d’étendre son Empire

    Dessus toutes les Nations,

    On vit les deux AMPHITRYONS,

    Ou, si l’on veut, les deux SOSIES,

    Qu’on trouve dans les Poésies

    Du feu sieur Plaute, franc Latin,

    Et que, dans un Français très fin,

    Son digne Successeur, MOLIÈRE,

    A travesti d’une manière

    À faire ébaudir les Esprits,

    Durant longtemps, de tout Paris.

    Car, depuis un fort beau Prologue,

    Qui s’y fait par un Dialogue

    De Mercure avecque la Nuit,

    Jusqu’à la fin de ce Déduit,

    L’aimable enjouement du Comique

    Et les beautés de l’Héroïque,

    Les Intrigues, les Passions

    Et, bref, les Décorations,

    Avec des Machines volantes,

    Plus que des Astres éclatantes,

    Font un Spectacle si charmant

    Que je ne doute nullement

    Que l’on n’y courre en foule extrême,

    Bien par delà la mi-Carême.

    Je n’ai rien touché des Acteurs,

    Mais je vous avertis, Lecteurs,

    Qu’ils sont en conche très superbe

    (Je puis user de cet Adverbe)

    Et que chacun de son Rollet,

    Soit sérieux, ou soit follet,

    S’acquitte de la bonne sorte ;

    Surtout, ou qu’Astarot m’emporte,

    Vous y verrez certaine NUIT

    Fort propre à l’amoureux Déduit,

    Et de même certaine Alcmène ,

    Ou bien sa Remembrance humaine,

    Qui vaudrait bien, sans en douter,

    Qu’un Remembrant de Jupiter,

    Plein de ce feu qui le cœur brûle,

    Lui fît un Remembrant d’Hercule. »

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