Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.
« – Monsieur Rockwell… (Je soupirai ostensiblement pour qu’il prenne bien conscience de mon humeur.) Excusez-moi pour ce que je vais dire, mais je trouve très difficile de croire que vous allez bientôt avoir deux cents ans.
Il sourit et je vis un éclat briller dans ses yeux opalescents.
– On dirait que je n’en ai pas plus de cent cinquante, pas vrai ? (Il se pencha en avant) Je m’appelle Orrin Porter Rockwell, je suis né le 28 juin 1813 à Belchertown, comté de Hampshire, Massachusetts, et j’ai été baptisé au Temple Nauvoo le 5 janvier 1846. »
La Dent du serpent de Craig Johnson (2017)
Lire peu ou Proust 
à Madame la comtesse de Lutzelbourg.
Lausanne, où je serai tout l’hiver, 5 Janvier 1758
(…)
Faites comme moi ; mon appartement est si chaud que j’y suis incommodé des mouches en voyant quarante lieues de neiges. Je me suis arrangé une maison à Lausanne qu’on appellerait palais en Italie ; quinze croisées de face en cintre donnent sur le lac à droite, à gauche, et par devant. Cent jardins sont au-dessous de mon jardin. Le grand miroir du lac les baigne. Je vois toute la Savoie au-delà de cette petite mer, et, par delà la Savoie, les Alpes qui s’élèvent en amphithéâtre, et sur lesquelles les rayons du soleil forment mille accidents de lumière. M. des Alleurs n’avait pas une plus belle vue à Constantinople. Dans cette douce retraite, on ne regrette point Potsdam.
(…)
Source: http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-annee-1758-partie-1-116903065.html
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