Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.
« Samedi 9 décembre.Il fait encore un ciel de fin crachin pouilleux. J’ai écrit à l’aube quelques pages pour Jasper. J’ai eu besoin de quelques bières… J’ai tenté de me mettre dans la peau de ce connard qui a contaminé Mat…Je l’ai appelé Pol, je ne sais pas pourquoi j’ai pris ce nom, ça m’est venu tout de suite. Je ne sais rien sur ce gars, Mat m’avait seulement dit que c’était une folasse perdue qui se fringuait comme un sac. »
Berlin trafic de Julien Santoni
Lire peu ou Proust 
✨ Publié dans Télérama n° 2656 du 09 décembre 2000
< (…) Rigoni Stern, ce bel homme, a l'hiver dans le sang. La guerre coule dans ses veines d'écrivain. Elle est l'héroïne de sa quinzaine d'ouvrages, depuis le premier paru en Italie, en 1953, Le Sergent dans la neige, quelque chose comme un million d'exemplaires. Elle est sa compagne, sa muse de tous les matins. Ecrire est une manie contractée alors qu'il était écolier. Il raconte cela avec une gourmandise intacte : « Je notais tout, un jeu, une balade, une rencontre. Je dévorais tout aussi, des livres d'aventures, Conrad, Stevenson, Verne ! (…)
Source: https://www.telerama.fr/livre/mario-rigoni-stern-ecrivain-skieur-et-rescape-de-l-enfer,30534.php
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En dédicaces ✨ :
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« Ma vie a fait plus d’un bond
Comme ces callioux
Qu’on lançait jusqu’à l’horizon
Devant chez nous
Chaque ricochet sur les vagues
Laissant d’une bague
J’suis monté plus haut qu’les cerf-volants
De mon grand père
Goûté tous les plaisirs grisants
Qu’on m’a offert
Et passé des nuits d’enfer
À pleurer le sort de la terre
J’ai besoin de rêver ohhhh
Que le monde est toujours le même
Qu’aux Îles-de-la-Madeleine (…) » 🌟
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