Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.
« Si je le tuais avant le 22, Kennedy serait sauvé, mais je prendrais presque à tous les coups vingt ou trente ans de prison ou d’hôpital psychiatrique. Mais si je le tuais le 22 ? Peut-être au moment où il remonterait son fusil ? »
22/11/63 de Stephen King (2013)
à propos du King
à propos d’autres JFCas.
Un livre que j’ai beaucoup aimé cet été
D’ou l’extrait ci dessous
22/11/63 (jeudi)
Prendre un petit déjeuner m’alléchait autant que de dîner la veille, mais à 11h, j’ai eu désespérément besoin d’un café. Au moins d’une cafetière pleine. J’ai attrapé un de mes nouveaux livres de poche – Claque la grande porte, il s’appelait – et j’ai roulé jusqu’à Happy Egg sur la route de Braddock. Le téléviseur était allumé derrière le comptoir et j’ai regardé un reportage d’actualité sur l’arrivée imminente de Kennedy à San Antonio où il devait être accueilli par Lyndon et Lady Bird Johnson. Également de la partie : le gouverneur John Connaly et son épouse Nellie.
Une correspondante à la voix tellement excitée qu’on aurait dit qu’elle allait se pisser dans la culotte, commentait les images de Kennedy et son épouse traversant le tarmac de L’armée de l’air d’Andrews à Washington pour rejoindre l’avion présidentiel bleu et blanc. Elle s’extasia sur la nouvelle coiffure « si mignonne » de Jacky, mise en valeur par un « petit béret noir désinvolte », et sur les lignes harmonieuses de son «ensemble robe et chemisier ceinturé, oeuvre d’Oleg Cassini, son couturier préféré ». Cassiny était peut-être bien son couturier préféré mais je savais que Mrs. Kennedy avait emporté une autre tenue dans l’avion. Le couturier en était Coco Chanel. Il s’agissait d’un tailleur en lainage rose agrémenté d’un col noir. Et bien sûr il y avait un petit bibi rose assorti. Le tailleur serait bien assorti aussi avec les roses qu’on allait lui offrir à Love Field, mais certainement moins avec le sang qui souillerait sa jupe, ses bas et ses souliers.
22/11/63 – Stephen King
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Bonjour 👋 à tous 😊
Ce n’était pas du tout prémédité, mais revenant de la lecture québécoise des « adjectifs sexistes» : https://lirepeuouproust.wordpress.com/2019/11/23/adjectifs-sexistes/
je vais proposer une suite, pour les 22, 23, et 24 :
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Au 22:
‘Un de ces jours de Novembre’
« The water’s flowing down the river of the memories of days without a sound
The waters carry away the memories of days lost in the abyss of my dawn
Back to your lonely eyes
I’m remembering you wandering through
empty rooms of what used to be our paradise
The waters carry away memories of your eyes found in the album of my mind,
found in the pages of my dawn
Forever kept inside my heart
As year erase all names and memories of what we’ve done
I miss something in this life
As the joining thread has broken and our paths are split
I realize that thing I miss is you… »
Eaux trisses …
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