L’aura ? L’aura pas ?
Lauréats !
Il y en a qui le prennent bien. Avec le sourire, de la décontraction devant cette marque de haute estime d’une partie de la profession.
D’autres en pleine poire. L’inspiration réduite au poids-plume. L’écrit étranglé. Par exemple, Pascal Laîné.
Il y a justement toute une littérature sur le syndrome post-Goncourt, sur le bibli-blues et cette couronne de lauriers qui dégénère en couronne d’épines.
De la coupe littéraire au livre suivant, il n’y a pas qu’un pas.
Les affres de la création échappent au vulgum pecus. Ça se comprend. C’est un luxe, un truc de riches, on peut traverser la rue et trouver un autre métier (tiens, on manque de bras dans l’enseignement).
Ah ! Les affres de la création post-Goncourt.
Comment ? On fait pleurer Margot aux deux magots ou chez Drouant ?
En 2109, le lauréat du Goncourt la joue décontract’, Sénèque moins ultra :
« Ça ne change pas grand-chose dans la réalité d’une vie ». (certains y détesteront la fausse modestie)
Sénèque l’écrivait bien avant le Goncourt (et en latin s’il vous plaît) : « Le plus grand obstacle sur notre route, c’est que nous sommes vite contents de nous. »
Tous les Goncourt n’habitent pas les hommes de la même façon.
Je me souviens d’avoir acheté les premiers livres de Jean-Paul Dubois. Uniquement pour leurs titres (c’est un goût que je partage) :
Tous les matins je me lève, 1988 ; Les poissons me regardent, 1990 ; Parfois je ris tout seul, 1992 ; La vie me fait peur, 1994
Ces titres ne disent-ils pas déjà beaucoup ? (Et si sa déclaration après l’attribution du Goncourt devenait le titre d’un roman ? Ça ne change pas grand-chose dans la réalité d’une vie, 2020)
Après ces années 90 de coureur Dubois, j’entendais parler de l’auteur à la faveur d’adaptations cinéma (j’ai lu à l’occasion Kennedy et moi). La figure de cet écrivain m’est restée attachante, sympathique. Je vais me replonger dans ces lectures.
À l’occasion du centenaire du Prix GONCOURT, la Maison d’édition, GALLIMARD, ouvrait au public, une exposition toute dédiée …
Souvenirs … En ce jour de 1919, les jurés du Goncourt décernent après trois tours de scrutin, le prix, à Marcel Proust, lequel dort encore … puisque se levant habituellement, vers les quatre heures …
Céleste le réveille, et lui révèle la nouvelle, …
… lui arrachant alors un : … ‘Ah’ … C’était dit !
Les anecdotes sont nombreuses, sur ce prix, ses circonstances, et conséquences…
Il serait assez curieux, d’imaginer un ancêtre de ‘Blurb’, avec pour ‘La croix de bois’, { Goncourt à 4 voix sur 10 } (à 15mn05)!
Un autre détail, … celui de l’intention de ‘Moi Prix Goncourt’, à 4mn25 :[ https://youtu.be/I1vBxHV2QVY%5D… étonnant.
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Bon … maintenant …de Jean-Paul Dubois, prix Goncourt 2019 : » Je n’ai pas entendu mon nom, j’étais en train de manger une gaufre et de boire un café » … 🙂
https://dai.ly/x7nl1ck
… La vie continue … Et partant de pluie …
😉 Salutations amicales .
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