Est-ce que les métaphores ratées du jeune Proust c’est de la littérature ?
Neuf nouvelles inédites de Marcel Proust ont été réunies sous le titre Le Mystérieux Correspondant. Or, de l’avis de certains lecteurs, les nouvelles proustiennes comporteraient des métaphores ratées.
Question : est-ce que des métaphores ratées du jeune Proust c’est de la littérature ?
Le Proust d’avant Proust c’est du Proust en germe ?
Alors Germes ou Germes pas ?
La métaphore est un mot qui vient du grec et qui signifie en fait ‘transport’ (d’où la fréquence en Grèce de camions sur lesquels est inscrit en gros Métaphora).
Le mot métaphore véhicule donc aussi cette idée : c’est un moyen de transport.
Quand y’a métaphore, y’a un truck.
Parfois l’engin est bourré (ou bien c’est le conducteur). Il roule vite, trop, quand il ne le faut pas, en dépit du bon sens. Sur fond de libéralisme dévorant, on peut même craindre désormais l’ubérisation de la métaphore en littérature. La métaphore facilitée par l’usage de la nouvelle technologie : « métaphore + sympa + ma vie + voiture ».
Dans ces nouvelles du jeune Proust les métaphores ne seraient donc pas belles comme des camions de pompier.
Il ne lira pas ces nouvelles.
Il a trop peur d’y trouver, en lieu et place de la madeleine et de ses petites rainures, des phares bretons trop crémeux ou des îles flottantes avec des grumeaux.
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