D’après une enquête, nouveau marronnier de la lecture (avec Les jeunes ne lisent plus !) il sait que s’il lit, il paraitra plus sexy. Il sexy lit.
Derrière le vertige dyslexique, c’est une métamorphose. Ce rat mort de bibliothèque n’est plus. Notre amour, ce rat mort, jamais plus. Notre amour sera mort, jamais plus.
Never more. Never mort.
Entre L’Amour au temps du choléra et Cent ans de solitude.
Les lecteurs pourraient donc tirer la couverture à eux. En chaque héros couverait un Éros. Cupi’don d’ubiquité. Les grands lecteurs seraient jugés plus attirants.
Oui, peut-être…
À condition de bien rendre les livres qu’ils vous ont prêté.
À condition de ne pas abîmer lesdits livres (taches de café, pages cornées…)
À condition de bien lire les livres prêtés et d’avoir de quoi, ensuite, discuter.
Les femmes préfèrent les hommes qui lisent du polar, des romans historiques ou de la SF ; les hommes préfèrent les femmes qui lisent de la fantasy, de la sf ou des polars. En revanche celui/celle qui lit la Bible n’attire personne. Normal, la Bible, ça ne se prête pas.
Le lecteur aurait donc du sex-appeal.
Il sex-appeal…euh il sait qu’sa pile est inépuisable. Livres ad lib. Un genre d’Ad Libritum. Pile à lire, face à face. Il a appris depuis peu l’existence du terme tsundoku : l’accumulation sous forme de piles de livres qui ne sont jamais lus.
Jamais lus ?
Il sait qu’sa pile lui procure l’éternelle jeunesse, le stimule sans trêve. Rien d’un fond de teint de jouvence, ni d’un vernis : de la culture, pur jus. De la construction massive. Du Tout-Terrain. Des livres acquis jusqu’à l’inénarrable.
C’est du Text-appeal. Pas besoin de vulgaire collection Harlecul, les callipages sont partout : y’a qu’à muser en librairies ou en bouquineries. Il se fait fort de répondre à la pile de la forêt, en lu-garu, en Animal Lector. Quitte à sentir le book (pas la liseuse).
Il se méfie des ambiances proprettes, de l’atmosphère conditionnée et protectrice. On ne l’emballe pas si facilement. Il se méfie du premier libraire de France. Amazon. First avoué, jamais pardonné du fond des hangars à hurler sous la lune. Il sait qu’ses piles, ses amas ne sont pas très honnêtes.
Trop bon ! 🙂 mercis pour la publication :-))
< Le lecteur aurait donc du sex-appel … Ah … Et si c’est qu’une question de chaud set … que dit l’étude ???
…
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… Maintenant, … après les chaussettes … c’est aux ballons, dont on connait le fort potentiel en séduction …
… Bon … soyons francs, l’étude n’a pas, tout dit … l’enquête est sur la table ! Et dessous … Une suite ??? … Sweat … Ouais, mais là, ça fait penderie …
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… Ou texte à pile facile … qui se lit gracile !
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