A lire un 2 mai

Éphémérides. Quand le calendrier se fait littéraire.

81-n8lkdOhL« Le matin du 2 mai de l’année 1972,

une belle journée de printemps s’annonçait sur Washington DC. Je venais de quitter la maison, non sans effort. Trois attaques cardiaques successives au cours des cinq dernières années m’avaient beaucoup affaibli. Mon corps s’en allait, ne laissant qu’un fil d’énergie à mon cerveau intact »

La malédiction d’Edgar de Marc Dugain (2012)

 


[Incipit]

« Mercredi 2 mai 2018, 20 h 41. Fasching, à deux pas de la gare centrale de Stockholm. Ancienne discothèque du restaurant Zanzibar. Aujourd’hui la principale scène de jazz de la capitale suédoise. Ambiance tamisée. Recueillie. Chaleureuse. Jusqu’ici, tout s’est bien passé. Devant la scène, les spectateurs assis à de petites tables terminent de picorer. Charcuterie italienne, fromage à pâte cuite, salade aux crevettes fumées et au bacon, croquettes de betteraves à la crème de raifort. Autour, des dizaines d’amateurs debout, bière à la main. La salle est comble. Ambiance sympa.  »

L’affaire Nobel d’Olivier Truc

 

6 commentaires sur “A lire un 2 mai

  1. Une belle poésie d’Alfred de Musset, belle idée 💡 ! Laquelle choisiriez vous ?

    … dans le sillage du jour:
    « Prendre hier à deux mains
    Comme on fouille au grand soir
    Les souvenirs en coin
    D’un vieux meuble à tiroirs

    D’un secrétaire hanté
    Par des verres et des vers
    Descendus, griffonnés
    D’un trait parfois sévère

    Prendre hier à deux mains
    En attendant un jour
    Peut être bien demain
    De retrouver l’amour

    Prendre hier à deux mains
    Et tordre enfin le cou
    A la vie aux chemins
    Qu’elle emprunte pour nous

    Aux jeunesses égarées
    Dans un coin de verdure
    Aux rendez vous manqués
    Aux absences qui durent

    Prendre hier à deux mains
    En attendant un jour
    Peut être bien demain
    De retrouver l’amour

    Prendre hier à deux mains
    Comme on secoue ses livres
    Pour qu’il pleuve un refrain
    Un mot, l’envie de vivre (Bis)

    Prendre hier à deux mains
    En attendant un jour
    Peut être bien demain
    De retrouver l’amour
    Prendre hier à deux mains
    Comme on secoue ses livres
    Pour qu’il pleuve un refrain
    Un mot, l’envie de vivre (Ter) » …

    J’aime

  2. … bon … .En Ter qu’est entière, reste le jour de mai, mai si , mai à l’envie … ‘Paris mai’, mais là , c’est Nougaro. 😉 :

    « Mai mai mai Paris mai
    Mai mai mai Paris

    Le casque des pavés ne bouge plus d’un cil
    La Seine de nouveau ruisselle d’eau bénite
    Le vent a dispersé les cendres de Bendit
    Et chacun est rentré chez son automobile
    J’ai retrouvé mon pas sur le glabre bitume
    Mon pas d’oiseau-forçat, enchaîné à sa plume
    Et piochant l’évasion d’un rossignol titan
    Capable d’assurer le Sacre du Printemps
    Ces temps-ci je l’avoue j’ai la gorge un peu âcre
    Le Sacre du Printemps sonne comme un massacre
    Mais chaque jour qui vient embellira mon cri
    Il se peut que je couve un Igor Stravinsky

    Mai mai mai Paris mai
    Mai mai mai Paris

    Et je te prends Paris dans mes bras pleins de zèle
    Sur ma poitrine je presse tes pierreries
    Je dépose l’aurore sur tes Tuileries
    Comme roses sur le lit d’une demoiselle
    Je survole à midi tes six millions de types
    Ta vie à ras le bol me file au ras des tripes
    J’avale tes quartiers aux couleurs de pigeon,
    Intelligence blanche et grise religion
    Je repère en passant Hugo dans la Sorbonne
    Et l’odeur d’eau-de-vie de la vieille bombonne
    Aux lisières du soir, mi-manne, mi-mendiant
    Je plonge vers un pont où penche un étudiant

    Mai mai mai Paris mai
    Mai mai mai Paris

    Le jeune homme harassé déchirait ses cheveux
    Le jeune homme hérissé arrachait sa chemise :
    « Camarade, ma peau est-elle encore de mise
    Et dedans mon coeur seul ne fait-il pas vieux jeu ?
    Avec ma belle amie quand nous dansons ensemble
    Est-ce nous qui dansons ou la terre qui tremble ?
    Je ne veux plus cracher dans la gueule à papa
    Je voudrais savoir si l’homme a raison ou pas
    Si je dois endosser cette guérite étroite
    Avec sa manche gauche, avec sa manche droite,
    Ses pâles oraisons, ses hymnes cramoisis,
    Sa passion du futur, sa chronique amnésie »

    Mai mai mai Paris mai
    Mai mai mai Paris

    C’est ainsi que parlait sans un mot ce jeune homme
    Entre le fleuve ancien et le fleuve nouveau
    Où les hommes noyés nagent dans leurs autos.
    C’est ainsi, sans un mot, que parlait ce jeune homme
    Et moi l’oiseau-forçat, casseur d’amère croûte
    Vers mon ciel du dedans j’ai replongé ma route,
    Le long tunnel grondant sur le dos de ses murs
    Aspiré tout au bout par un goulot d’azur
    Là-bas brillent la paix, la rencontre des pôles
    Et l’épée du printemps qui sacre notre épaule

    Gazouillez les pinsons à soulever le jour
    Et nous autres grinçons, pont-levis de l’amour

    Mai mai mai Paris mai
    Mai mai mai Paris » 🙂

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